Nom : Graham. √ Prénom : Waylon √ Âge : Trente ans. √ date et lieu de naissance : Treize juillet mille neuf cent quatre vingt trois (MCMLXXXIII) à Reykjavik. √ vos origines : Américaine du côté paternel, islandaise du côté maternelle. √ Métier : Maître-chien dans la gendarmerie. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : Veuf. √ côté financier : Je dors sereinement et je peux me payer les dernières nouveautés. Je ne profiterais cependant pas des héritages. Je suis du genre économe, et peut être un peu radin. $$$. Caractère : Je suis rongé chaque jour par les regrets, celui de n'avoir été un mari digne de ce nom. Un peu perdu du côté sentimental, je suis sans cesse à la recherche de femme pour combler un manque. Mon côté séducteur se remarque à des centaines de kilomètres.
J'essaye de donner une image de moi irréprochable, avec un sourire presque constant, des vêtements toujours alignés et bien repassés. Mais la face cachée est bien différente. Je suis mystérieux, je ne révèle rien sur ma vie. Du genre à m'emporter quand ça ne va pas également. Cela paraîtra contradictoire avec mon "tableau de chasse", mais l'irrespect je ne le supporte pas. √ groupe : Arnacoeur.
the last songJe n'ai vécu que mes trois premières années en Islande. Ma mère a fini par céder aux demandes incessante de mon paternel, et nous avons emménagés à Memphis.
√ J'y retourne cependant régulièrement car une partie de la famille y est présente, dont mon très cher cousin avec qui nous avons fait les 400 coups à chaque fois que j'allais en vacances là bas.
√ J'aime la nature, le bruit des cascades, les aurores boréales que je voyais à chaque fois que Noël approchait. Le printemps et l'automne sont mes saisons préférées.
√ Je suis un grand sportif dans l'âme. La musculation, le cardio, tout est bon à prendre. Je pratique également la boxe.
√ Le chien avec qui je travail chaque jour est selon moi le meilleur ami par excellence. Quand je lui parle, il m'écoute, mais ne juge pas. La course est l'une de ses activités favorites.
√ J'aime incontestablement le bon rock'n'roll, la guitare électrique et ses dérivées.
√ J'aime sortir faire la fête, boire quelques verres histoire de se mettre bien, et rire jusqu'au lever du soleil. C'est aussi ces soirs là que je rencontre beaucoup de jeunes femmes par ailleurs.
√ J'ai toujours une photo de ma femme défunte dans mon porte feuille, mon téléphone et sur la commode dans l'entrée. Mes conquêtes ne s'en rendent généralement pas compte, puisque c'est une photo où nous sourions, comme des frères et soeurs pourraient le faire.
√ Je chante très mal, mais j'aime particulièrement donner de la voix sous la douche. M'en fou, j'ai pas de voisin.
√ Je ne pars pas le matin sans ma dose de caféine.
story of my lifeConnaissez-vous la sensation que la culpabilité nous procure ? Celle qui te hante chaque nuit, qui te fait comprendre qu’il y avait une autre manière de procéder. Celle qui te remplit de regrets. Figurez-vous que je la vis constamment. Je ne suis qu’un être humain, avec ses faiblesses après tout.
Je rentrais ce soir-là, comme à mon habitude. Le son de ma voix prononçant «
bonjour ma chérie », le bruit des clés jetées contre le meuble. Cette pulsion que l’on avait de béatitude quand les chaussures furent ôtées. Ce n’était cependant un soir comme les autres... Le sourire qui me faisait temps rêver était absent, le petit bout de femme aux cheveux bruns flamboyant ne m’octroyait aucun regard, aucune parole, juste un soupire. Je dégageais ses cheveux sur le côté, posant mes lèvres sur son cou. Elle fit un écart. «
Ce n’est pas le moment, laisse-moi tranquille Wayl ! » Mes yeux étaient interrogateurs. Puis mon impulsivité pris son relai «
Ça fait deux soirs de suite que je dois te laisser tranquille. Et déjà une bonne semaine que nous n’avons eu aucunes activités ensembles ! Tu peux me dire ce qu’il se passe là ? » Je m’excusais d’un signe de tête quand son regard si vert habituellement devenait d’un noir provoquant la chair de poule. Je la pris dans mes bras, en la forçant à lâcher la cuillère qu’elle faisait tourner dans la casserole pendant déjà 5 bonnes minutes. Elle s’effondra, me disant qu’elle était dans une phase dépressive, mais qu’elle ne voulait pas m’inquiéter. Elle était soit disant sur la bonne voie. Mais laquelle ? Toutes mes questions étaient déviées, elle ne voulait absolument rien me dire. Ce soir-là, après avoir pleurée, Annesley c’était endormie devant le film…
Je n’eus pas l’occasion de lui parler le lendemain matin, elle travaillait dans un hôpital en tant qu’infirmière, cela faisait tout juste un mois qu’elle avait commencée. Chaque midi (du moins quand nos plannings n’étaient pas chargés) nous nous retrouvions non loin de nos postes de travail respectifs, cela me permettrais d'en savoir un peu plus sur ce qu’il s’était passé la veille. Après l’avoir attendue presque 30 minutes, je pris la décision de l’appeler. Je tombais mainte fois sur la messagerie. «
Mon dieu, mais tu es où ? Tu pourrais prévenir si tu ne peux pas venir tout de même ! Bon et puis tu sais quoi ? On en parlera à la maison ce soir ! » Je retapais une fois de plus son numéro puis laissa un second message «
Je suis désolé princesse… Si tu pouvais au moins me laisser un petit message pour me dire où tu es, ça me permettrais d’être rassuré. » Une fois raccroché, je reçu un sms. Elle me disait qu’elle était bloquée à l’hôpital. Je soupirais, repris la laisse de mon chien, et pris la direction de la gendarmerie.
«
Mon chéri, l’homme de ma vie… Je suis sincèrement désolé... Je t’en supplie, sois fort. Tu iras voir dans ma boîte à bijou. Il y a une lettre pour toi. Sache que je t’aime. » Sms reçu à 19 h 30 le soir même.
Courant le plus vite possible jusqu’à la chambre, je pris la boite en question et la renversa dans la précipitation. Il y avait notre alliance. Le film de notre vie se projeta dans mon cerveau. Je m’imaginais tout et n’importe quoi. Ce que je redoutais était une lettre d’adieu… Mais pas celle que j’espérais.
«
Quand tu liras cette lettre, je ne serais plus là. Mais sache que dans ton cœur, je serais éternellement présente.
L’autre soir, je te disais que mon état était sur la bonne voie. Je t’avais menti. Ce que je subissais au travail n’était plus concevable. Je ne pouvais plus me regarder dans un miroir. Je ne pouvais plus te regarder dans les yeux tellement j’étais morte de honte. Le harcèlement moral dont j’étais victime me rendait impuissante. Faible. Je ne voulais pas que tu interviennes, que tu es d’ennui. Je voulais régler mes problèmes seule… Cette enflure de chirurgien en était arrivée aux mains. Mon ange… j’espère que tu me pardonneras. Que tu m’aimeras toute ta vie. Et que tu réussiras à surmonter cette épreuve. Tu es fort, beaucoup plus que moi. Tu y arriveras, j’en suis sûr.
Au lieu de te raconter ce qui s’est passé, je préfère te dire à quel point je suis fière de t’avoir épousé. Fière d’avoir eu un homme aussi intelligent, aussi compréhensif et attentionné que toi. Tu es le prince charmant dont je rêvais quand j’étais petite. Celui qui, quand je n’allais pas bien, me prenais dans ses bras musclé et m’essuyait mes larmes en me racontant une blague si minable qu’elle me faisait rire. Celui qui m’a toujours aimée pour ce que je suis. Tu sais… C’est tellement dur d’écrire ce que l’on ressent sur un papier… Mais les mots ne sont pas assez puissants pour décrire ce que je pense de toi.
Si je t'écris cette lettre, c'est aussi pour te dire de ne pas être triste. Je suis encore avec toi, je le serai toujours. Ecoute la petite voix que j'ai laissée en toi.
Ecoute-moi, parle-moi, engueule-moi si tu veux. Je ne suis pas vraiment partie. Waylon, je t’aime. »
Les larmes roulaient sur mes joues. Je m’asseyais contre le mur, ramenant les genoux sur mon torse. Prononçant sans cesse, «
pourquoi, mais pourquoi… »
Quelqu’un frappait à la porte. Mon collègue était là, il ouvrit la porte, se précipita vers moi. Il venait de comprendre que j’étais au courant. «
Wayl, il y a eu un accident. Elle avait laissée ça avant de se donner la mort en voiture. » Il me tendit une photo de nous deux. Elle, qui était souriante et moi, qui la regardais avec tout l’amour que je lui consacrais.
«
Tu le connais toi ce chirurgien ? Il va souffrir ! Je la vengerais. »
all the single ladyton pseudo : amniaum.
√ âge : Tes un peu curieux toi ?
√ pays : PRAYFORPARIS - Française.
√ fréquence de connexion : Trois jours par semaine.
√ comment t'es arrivé ici? : En fouillant dans les tiroirs de bazzart.
√ un commentaire? :
Aimez-moi, j'vous en prie.